
Notre éphéméride

Que faire dans un jardin de l’ouest parisien dans les prochains jours…
Cette petite rubrique donnera régulièrement quelques pistes en réponse aux questions posées par nos jeunes adhérents et souvent nouveaux jardiniers. Et ce pour notre jardin de l’Ouest parisien, et sans utilisation d’engrais de synthèse ni de « pesticides ».
La frontière entre la fin d’une saison et le début d’une autre est bien ténue et, bien qu’invisibles car inadaptés à notre courte vue, des mécanismes sont déjà à l’œuvre pour une production future de fruits et de légumes.
Cependant, le froid pouvant s’installer ou simplement créer un dégât important par un gel subit, même bref, c’est le moment de protéger certaines plantes du jardin. C’est le cas des rhubarbes qui doivent ressentir une période fraîche mais ne pas geler pour se développer à nouveau au prochain printemps. Les recouvrir d’une bonne couche de feuilles mortes est une très bonne solution, y compris en soupoudrant du compost frais pour empêcher le vent d’agir et nourrir ces prochaines pousses gourmandes.
Moment également propice pour semer des fèves, par exemple dans un sillon de trois ou quatre centimètres de profondeur, en espaçant les graines d’une petite vingtaine de centimètres.



La pluie en direct dans notre jardin potager
Un pluviomètre est installé depuis quelques années sur une parcelle de notre jardin. Il est relevé pratiquement chaque jour et les valeurs de hauteur d’eau sont notées puis intégrées à un fichier, par décades. Nous vous livrons les résultats en direct.
Sans être d’une valeur scientifique irréprochable, ce pluviomètre présentant des points de fragilité dans sa conception, son étalonnage, ce qui s’ajoute aux quelques erreurs possibles de lecture (uniquement une graduation en millimètres d’eau, pas de dixième), ces données offrent tout de même une bonne appréciation du temps. La mesure est toujours préférable à notre impression subjective du temps qu’il fait.
La comparaison de ces trois années montre déjà le caractère très variable de notre climat tempéré même soumis au dérèglement climatique planétaire. Pour le jardinier, 2023 a posé le problème de deux périodes de sècheresse, l’une en fin d’hiver, l’autre au moment des semis de printemps rendant la germination difficile. Et 2024* a fait le bonheur des Gastéropodes, et une germination très difficile, les petites plantes n’arrivant pas à s’enraciner dans un sol saturé d’eau et des argiles compactes. Et pour le moment, 2025 s’inscrit plutôt comme une année peu pluvieuse, sachant que sur une période de trente ans (source Météo-France) la moyenne de la pluviométrie est de 675 mm à Vélizy.
Rappel: 1 mm d’eau correspond à 1 Litre de précipitations répandu sur 1 m2
*Nous avons tendance à prendre l’année civile comme espace temps, mais bien entendu les épisodes pluvieux suivent un autre rythme. Ainsi la grande période pluvieuse « 2024 » s’est plutôt étendue du printemps 2024 à fin janvier 2025.
