
Notre éphéméride




Que faire dans un jardin de l’ouest parisien dans les prochains jours…
Cette petite rubrique donnera régulièrement quelques pistes en réponse aux questions posées par nos jeunes adhérents et souvent nouveaux jardiniers. Et ce pour notre jardin de l’Ouest parisien, et sans utilisation d’engrais de synthèse ni de « pesticides ».
Une petite pluie est venue humidifier le premier centimètre de sol asséché par les vents de Nord-Est de ces deux dernières décades. C’est le moment de semer le radis rose, que l’on peut considérer être le roi du jardin, car cette plante se montre peu capricieuse et répond favorablement aux attentes du jardinier. Quelle que soit la variété que vous choisirez et le style de jardinage que vous avez adopté, le protocole de semis est très sensiblement le même que pour les épinards dont nous avons parlé la semaine passée.
Creusez un léger sillon de deux à trois centimètres de profondeur dans un sol meuble; prenez quelques graines (elles sont assez grosses) entre le pouce et l’index et en déplaçant doucement ces deux doigts, libérez une graine tous les deux à trois centimètres. Puis, recouvrez les graines d’une fine couche de compost, tassez-la légèrement avec le râteau et gardez le sol humide pour provoquer la germination. Si vous avez été habile à ne libérer qu’une graine tous les deux à trois centimètres, vous ne serez pas obligés de retirer une ou deux jeunes plantes trop rapprochées, ce qui gênerait la croissance de la racine tant convoitée. Autre possibilité: semer à la volée sur une petite surface de votre terrain, recouvrir de compost, tasser, humidifier. Enfin si vous êtes un adepte, et c’est louable, de la culture sous une bonne couche de foin, il vous faudra légèrement écarter ce foin pour semer vos radis. Ainsi, les deux premières « feuilles » (les cotylédons), incapables de percer la couche de foin, pourront remplir leur mission de capter l’énergie solaire et assurer ainsi le développement de la toute jeune plante.



La pluie en direct dans notre jardin potager
Un pluviomètre est installé depuis quelques années sur une parcelle de notre jardin. Il est relevé pratiquement chaque jour et les valeurs de hauteur d’eau sont notées puis intégrées à un fichier, par décades. Nous vous livrons les résultats en direct.
Sans être d’une valeur scientifique irréprochable, ce pluviomètre présentant des points de fragilité dans sa conception, son étalonnage, ce qui s’ajoute aux quelques erreurs possibles de lecture (uniquement une graduation en millimètres d’eau, pas de dixième), ces données offrent tout de même une bonne appréciation du temps. La mesure est toujours préférable à notre impression subjective du temps qu’il fait.
La comparaison de ces trois années montre déjà le caractère très variable de notre climat tempéré même soumis au dérèglement climatique planétaire. Pour le jardinier, 2023 a posé le problème de deux périodes de sècheresse, l’une en fin d’hiver, l’autre au moment des semis de printemps rendant la germination difficile. Et 2024* a fait le bonheur des Gastéropodes, et une germination très difficile, les petites plantes n’arrivant pas à s’enraciner dans un sol saturé d’eau et des argiles compactes. Et pour le moment, 2025 s’inscrit plutôt comme une année peu pluvieuse, comme le soulignent les petites précipitations de mars-avril et début mai. Sachant que sur une période de trente ans (source Météo-France) la moyenne annuelle de précipitations est de 675 mm à Vélizy.
Rappel: 1 mm d’eau correspond à 1 Litre de précipitations répandu sur 1 m2
*Nous avons tendance à prendre l’année civile comme espace temps, mais bien entendu les épisodes pluvieux suivent un autre rythme. Ainsi la grande période pluvieuse « 2024 » s’est plutôt étendue du printemps 2024 à fin janvier 2025.