
Notre éphéméride


Que faire dans un jardin de l’ouest parisien dans les prochains jours…
Cette petite rubrique donnera régulièrement quelques pistes en réponse aux questions posées par nos jeunes adhérents et souvent nouveaux jardiniers. Et ce pour notre jardin de l’Ouest parisien, et sans utilisation d’engrais de synthèse ni de « pesticides ».
Le mois de janvier a été marqué par de fortes précipitations (108 mm). Il est donc opportun de ne pas se précipiter au jardin, et d’attendre un bon ressuyage avant de travailler la terre. D’autant plus qu’il gèle la nuit et en début de matinée. Sinon, vos efforts seraient contre productifs, en tassant les premiers centimètres du sol. Dans tous les cas, répartissez votre poids sur des planches !
Pendant l’hiver vous avez élaboré un plan annuel de plantations pour vos cultures 2025 en jouant sur les rotations de familles de légumes par exemple: légumes feuilles puis légumes fruits puis légumes racines et tubercules puis légumineuses, et ainsi de suite…
Deux cultures à venir, si vous ne l’avez déjà fait à l’entrée de l’hiver, c’était jouable avant les gelées: semer les fèves et planter l’échalote. Pour cette dernière, sur une partie de terrain sans fumier ni compost neuf, creuser deux légers sillons et planter chaque bulbe, tous les quinze centimètres, sur le billon central ainsi mis en évidence (partie surélevée) en laissant très légèrement dépasser la pointe (pas trop, les oiseaux ont tendance à venir tirer dessus !). Inutile d’arroser, la plante n’aime pas la forte humidité d’où sa plantation surélevée. Ne reste plus qu’à regarder les premières feuilles apparaître.



La pluie en direct dans notre jardin potager
Un pluviomètre est installé depuis quelques années sur une parcelle de notre jardin. Il est relevé pratiquement chaque jour et les valeurs de hauteur d’eau sont notées puis intégrées à un fichier, par décades. Nous vous livrons les résultats en direct.
Sans être d’une valeur scientifique irréprochable, ce pluviomètre présentant des points de fragilité dans sa conception, son étalonnage, ce qui s’ajoute aux quelques erreurs possibles de lecture (uniquement une graduation en millimètres d’eau, pas de dixième), ces données offrent tout de même une bonne appréciation du temps. La mesure est toujours préférable à notre impression.
La comparaison de ces trois années montre déjà le caractère très variable de notre climat tempéré même soumis au dérèglement climatique planétaire. Pour le jardinier, 2023 pose le problème de deux périodes de sècheresse, l’une en fin d’hiver, l’autre au moment des semis de printemps rendant la germination difficile. Et 2024 a fait le bonheur des Gastéropodes, et une germination très difficile, les petites plantes n’arrivant pas à s’enraciner dans un sol saturé d’eau et des argiles compactes.
Rappel: 1 mm d’eau correspond à un Litre de précipitations sur 1 m2