Un jardin potager et fruitier

Situé non loin de notre bâtiment principal il se loge entre les murs des dépendances d’un ancien château aujourd’hui disparu, sur environ 3500 m².

Une petite maison de jardin (resserre) permet d’accueillir les jardiniers. Une pièce spécialement dédiée à l’apiculture, est dotée d’une ruche pédagogique.

Depuis les années 1980, une grande serre augmente la capacité des activités pédagogiques liées au jardin et permet d’y organiser des semis, du bouturage et de conserver des plantes fragiles au cours de la mauvaise saison.

Un fonctionnement très particulier

Le jardin est divisé en 46 parcelles de différentes superficies. 25 d’entre elles sont dédiées aux activités pédagogiques liées au jardin: culture par des groupes classes ou de seniors, production de légumes et de fruits pour la confection de soupes, confitures, crumbles ou la reconnaissance des aromatiques…

Chacune de ces parcelles collectives est sous la responsabilité d’un ou plusieurs adhérents bénévoles à la fois pour entretenir les cultures entre deux passages des élèves par exemple ou produire des légumes nécessaires aux animations.

Et les 21 autres sont gérées par les jardiniers bénévoles adhérents du Relais Nature pour leur propre utilisation, mais toujours dans le même règlement intérieur: aucun usage de pesticides ni d’engrais de synthèse et pas de monoculture.

Le jardin du Relais Nature est avant tout une mise en commun de savoir-faire pour remplir au mieux notre mission de sensibilisation à la Nature auprès des plus jeunes.

Un espace de biodiversité

Le jardin est aussi un lieu d’accueil à la découverte de la biodiversité qui s’y loge naturellement et y accomplit son cycle vital: crapaud, lézards, insectes, oiseaux, mollusques,….

Nous préservons la vie de ces visiteurs et tentons de la développer à la fois dans sa diversité et dans son apport de connaissances et d’observations.

Outre l’interdiction de l’usage de produits dits phytosanitaires de synthèse, une friche pour les petites bêtes, des hôtels et abris à insectes, accompagnent nos modes de cultures soucieux de conserver des sols vivants. Ainsi chaque année, un plan de cultures établit les rotations des légumes sur les 24 parcelles collectives…

Un lieu d’observation et d’expérimentations

Cultiver sans apports de divers produits phytosanitaires de synthèse impose des choix de pratiques de jardinage, notamment dans la rotation des cultures au fil des saisons et dans les associations végétales.

Nous sommes conduits à n’utiliser que des semences non hybrides et à privilégier des variétés rustiques et adaptées à notre climat francilien. Variétés dont nous récoltons les graines pour nos futurs semis (tomates, roquette, poirées, salades de printemps…).

Nous privilégions les productions de semenciers responsables et répondons également présents aux essais comparés de culture de nouvelles variétés de légumes proposés par la Société nationale d’Horticulture de France (SNHF).